« Il venait souvent nous apporter des coups de main et m’accompagnait lors des livraisons. Cela aimait ca mais ne voulait jamais en Realiser le activite » se souvient Christel Ricard, sa maman. A 16 ans, Adrien se voit alors davantage dans la restauration et debute aussi votre apprentissage. « Sa tante tenait un restaurant et il allait souvent l’aider principalement au service. Ca lui plaisait vraiment ». Le jeune heraultais se passionne aussi concernant le sport. Cela commode le rugby et nos joutes. « Neanmoins, apres un grave accident de moto il devra tout arreter ». Diminue physiquement, il ne peut plus pratiquer de sports de contacts. « J’ai tente de lui faire faire du tennis, d’une piscine ou du yoga, mais il n’a nullement accroche ».
Notre parcours d’un petit man?uvre ouvrier
Adrien se detourne enfin d’la restauration. Apres avoir renoue contact avec le pere, facadier, il decide de le suivre sur les chantiers. Cela decouvre alors le monde du BTP. Mais sa mere ne voit nullement votre nouvelle activite d’un bon ?il : « la majeure partie un moment il n’etait pas declare. A son age, avec si peu d’experience, on lui donnait trop de responsabilite ». Le jeune ouvrier n’a Effectivement pas de qualification mais il apprend via le tas. Convaincu via sa tante, Adrien se lance finalement a J’ai recherche d’un emploi plus stable. Mais sans formation, ni diplome, il ne peut envisager autre chose que de petites missions au BTP. « Je lui ai fera faire le tour des boites d’interim. Il a fera un brin de tout : couvreur, macon… Cela etait jeune, il avait besoin de bosser, votre n’etait gui?re facile, mais ca lui plaisait. Il reflechissait meme a monter sa propre societe mais ne se sentait toujours pas assez mur concernant se lancer ».
Cela finit par se stabiliser dans une entreprise installee a Vias et specialisee au sein des travaux de couverture. « C’est un ami, salarie une societe, qui l’a conseille ». Cependant, le statut est precaire. Le jeune man?uvre couvreur multiplie les CDD mais n’integre nullement l’entreprise de facon perenne. « Cela etait paye au lance-pierre mais c’etait votre travailleur, il se donnait a fond meme nos weekends ». Lors de l’ensemble de ses premiers mois d’activite, il confie a sa mere que le materiel mis a sa disposition sur les chantiers n’est pas forcement de premier ordre et que les regles de securite paraissent des fois negligees. « Mais il n’avait gui?re le choix. Il etait petit, il lui fallait bosser ».
« Il me racontait qu’il en avait marre que son patron deniche forcement un moyen pour lui renouveler le contrat en CDD et que la enfin il devait lui faire un CDI. J’etais heureuse pour lui qu’enfin il arrive a se stabiliser dans le quotidien car il le meritait » se souvient Emilie (une s?ur). Debut 2017, Adrien reste envoye via 1 chantier important. Celui des halles couvertes de Vias. Le firme est chargee de la refection integrale une toiture du batiment (couverture et charpente). Il s’agit pour la commune de redynamiser le c?ur de ville tout en preservant son patrimoine architectural.
« Ce n’est nullement normal de mourir si jeune sur un chantier »
Le vendredi 10 fevrier 2017, sur les coups de 8h, Adrien arrive sur le chantier. Il va i?tre accompagne d’un peintre interimaire et d’un apprenti. « Ce matin-la, le chef de chantier etait absent mais il avait alerte concernant le fait qu’il etait necessaire que quelqu’un soit present pour encadrer cette petit et inexperimentee equipe d’ouvriers » se rappelle Christel. Notre trio demeure malgre tout seul sur place. Vers 9h, Adrien se deniche a l’interieur des halles. Cela effectue la mission qui lui a ete confiee par son patron : monter un echafaudage pour aller retirer sous la toiture des filets de protection. Debout au sommet d’un echafaudage a roulette et sans garde-corps, il s’active. Mais au bout de quelques minutes l’heraultais perd l’equilibre et fera une chute de trois a quatre metres. Sa tronche heurte violement le sol.
« J’ai recu un premier coup de fil d’une secretaire de l’entreprise qui m’a annonce qu’Adrien avait eu un grave accident et qu’un helicoptere allait le transporter via Montpellier. Puis on m’a rappele quelques minutes apri?s Afin de me demander de venir en direct via Vias. Ce n’etait gui?re bon signe. A mon arrivee sur place, j’ai surpris le gamin au sol. Cela etait trop tard ». Adrien est fond des minutes apres sa chute. « Ce n’est jamais normal de mourir si jeune sur un chantier. D’autant qu’il ne s’agit ni du premier, ni du soir accident du genre au sein de cette boutique ».
Presente sur place, la gendarmerie d’Agde ouvre une enquete. De le cote, l’inspection du travail cherche a determiner les circonstances de l’accident et principalement a savoir si un manquement aux regles de securite est a l’origine du drame. « Au moment de l’accident, j’ai discute avec l’inspectrice du travail qui etait sur place. Elle https://datingrating.net/fr/sites-de-rencontre-std/ m’a avoue qu’il y avait quelque chose de nullement normal sans m’en dire plus ». Quelques jours apres sa chute mortelle, Adrien etait inhume au cimetiere de Marseillan. Autorises via un patron a assister a toutes les obseques, ses collegues se verront cependant retirer une journee de salaire…
Pour sa famille, plus rien ne va i?tre pas comme avant. « j’habite la derniere personne d’une famille a avoir vu mon grand-frere » raconte Emilie. « J’etais descendue en vacances voir ma famille sur Marseillan et j’habite alle voir Adrien. C’est l’une des premieres vraies conversations que l’on a pu avoir en tant que frere et s?ur mais surtout en tant qu’adulte. Adrien avait mon tour concernant le c?ur. Content de se retrouver tout les deux nous avions commence a organiser notre ete Afin de aller au festival Reggae Sun Ska ».